Histoire de la commune de Monthyon

Du latin « mons », mont, et du probable patronyme « Yonis »

Mons Ionis (vers 1145) ;
Montium (1183) ;
Sacerdos de Monte Ivonis (1188) ;
Mont Ion (1188) ;
Mons Yvonis (XIIe siècle) ;
Apud Montoon (1239) ;
Territorium de Montyone (1250) ;
Mons Yonis (1258) ;
De Monte Yono (1263) ;
Montion (vers 1265) ;
Monthyon (1276) ;
Montyon (XIIIe siècle) ;
Montyon lez Meaulx (1499)
 

 

Perché sur les 3 monts de la Goële à 182 m d’altitude à la croix du clocher et à 178 m au moulin, c’est l’un des villages les plus hauts de Seine-et-Marne. 

Située à la limite du canton, cette terre n'appartient pas au comté de Dammartin mais relève du château de Meaux. Ainsi, dès 1185, Simon, évêque de Meaux, doit arbitrer une querelle à propos de droits seigneuriaux entre Massille, Prieure de Noëfort et Barthélemy de Montion. Au milieu du XVIe siècle, la terre est possédée par Pierre Le Bossu puis par son fils Olivier.

La date du passage à la famille Chevalier n'est pas connue. Nicolas Chevalier en est déjà seigneur lors de son décès, le 12 janvier 1641. Son fils Simon devient Baron de Monthyon par lettres de janvier 1639, enregistrées le 7 février suivant. En 1709, ses héritiers vendent la terre à Jean Auget, Président des Trésoriers de France pour 64 000 livres. Son petit-fils, Jean Baptiste Robert, obtient la confirmation de la baronnie par lettres de juillet 1740, enregistrées au Parlement le 27 août 1740, le titre n'étant pas cessible à la différence du domaine. De son second mariage avec Marie Anne Pajot naît, le 26 décembre 1733, le célèbre philanthrope Antoine Jean Baptiste Robert, qui conserve la terre jusqu'à la Révolution. Outre le prieuré de Saint-Michel, qui disposait d'une ferme et de terres mais dont le titulaire était souvent le curé du village, le village accueillait en 1238 une communauté d'hospitaliers réunie à la Commanderie de Choisy-le-Temple, dont ne subsiste que la ferme de l'hôpital.

Plusieurs carrières de gypse sont exploitées depuis très longtemps et la fabrication du plâtre s'est poursuivie jusqu'à nos jours dans la commune. Une présence gallo-romaine est attestée par les nombreux déchets de poterie, haches et silex trouvés dans la plaine, près du chemin de la Fosse Gérard.